mercredi 13 mai 2009

Arf - (C)(Touts les droits de cette expression sont attribués à Fabien Marcil)

J'ai regardé la Télévision aujourd'hui en mangeant des pommes de terres revenues à la poêle et avec de la viande - du filet mignon. Mon dieu que sa change du riz. Quoique, je dois vous avouer que c'est tout autant plaisant manger du riz, une fois que tu le maîtrise bien, on peut faire des foutues merveilles! Genre du Riz Canari! (Avec de la viande de Pigeon).

On achève avec un manque de sommeil qui se voit jusqu'au bout des ongles. On achève quoi au juste? Je crois qu'arrivés à ce point final, on bosse pour notre salut. On achève la session au CEGEP.
Et OH MY GOD que c'est rocambolesque et barbant!

Bien entendu, je vous passe tout ce qui s'appelle examen de culture en français, je vous passe le Dossier d'actualité. Bref, qui m'aimes saute quand le métro arrive, me suive! Allons donc, je finis bientôt, donc je n'ai pas à me plaindre.

Je me suis remis à prendre le temps d'écouter et de critiquer de la musique gratuite. Et sa soulage d'arrêter de stresser. En fait, j'en est marre de me plaindre que je stresse pour un rien.

Alors, que je regardais la télévision (Situation Initiale). Je me suis rendu compte que l'information que j'absorbais à la même vitesse que mes pommes de terres, était encore plus infecte que je ne croyais avoir déjà vu.

Devant moi, dans cette petite boîte à tube cathodique se presses un amas de gens à peau sombre. Ils crient, ils pleurent leur être. J'en peux plus, je regarde ma fourchette, perturbé. J'enfile une bouchée dans ma gorge qui bouffe des sanglots d'autrui. Je me la ferme, juste cinq secondes, pour écouter leurs pleurs.

Le cœur me remonte dans le gosier. Il veut sortir cet enfoiré. Il me dit de ne pas rester là, con et impuissant. Je me lève, déambule jusqu'à la poubelle sous l'évier et je crache de justesse ce que j'ai dans le bol alimentaire.
C'est à ce moment que ma vie est partagée entre le dégout et la rage.

À suivre.