0 Réactions lundi 20 juillet 2009

Il doit faire 24 degrés dehors, la température ambiante idéale pour l'être humain, ni trop chaud, ni trop froid. Il fait nuit depuis maintenant deux heures trente-cinq minutes, et je suis là, à attendre je ne sais quoi dans cette pièce inconnue.

Une drôle de pièce en plus de cela! Elle ressemble à un gros carré blanc d'environ 4 pas de larges, mais bon je ne suis pas très grand de taille, alors ce sont quatre petits pas! Une porte blanche et au dessus d'elle, il est écrit en lettres d'or - Les Limbes -

À ma droite se trouve une bai vitrée qui se prolonge derrière moi, les lumières des gratte-ciels coulent sur le sol vierge, de toute poussière et autre déchets. Un mélange de sérénité et d'intrigue règne en moi, comme si la perfection trop poussée de cet endroit me mettait mal à l'aise, de peur que le moindre mouvement vienne tout déséquilibrer.

La seule chose dont je me souviens reste son visage. Nos regards se sont croisés lors d'une excursion avec mes parents le mois dernier. Il ne s'est rien passé, je ne lui est dis que merci et elle m'a répondu de rien. Mais ses yeux m'ont perforés du plus profond de mon être, bleu comme l'eau aux Baleines.

Je sors de ma rêverie pour examiner cette porte devant moi, elle aussi épurée de tout flafla*. En me levant, je m'aperçois que des traces de doigts sont présentes sur la poignée, signe que je ne fut pas le seul, ou peut-être que je ne suis pas seul.

À présent debout devant la porte, je regarde mes mains qui tremblent de plus belle. Je suis partagé entre le désir d'avancer et peut-être retrouver cette personne, ou rester là où je suis, à l'abri.

Que Dieu me protège, Il sera certain que je n'avais aucune mauvaises intentions en ouvrant cette foutue porte! Ma main se pose sur la poignée, avec résignation je tourne, le décliquetage se fait.

Soudain, sans aucun autre geste, je me retrouve dans un désert aride au sable noir, et au ciel rouge. Ce sont des dunes à perte de vue qui font office de paysage, un triste et sombre spectacle.

Et pourtant, malgré cette désastreuse vision, rien ne semblait chaotique, comme si je venais d'entrer dans une anti-chambre. Un lieu ou l'espace et le temps ne prennent rien en compte, seul maîtres de ce no-mans land.

J'avance de quelques pas, et soudain, mon pied heurte quelque chose.
Une porte dans le sol, intrigante et désirable, à la différence de l'autre, la poignée est verte.

Je me penche et ouvre, un escalier semble se dérober sous terre, sombre et livide, je descend ou pas?

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Notes au Lecteur que vous-êtes.
* Limbes - Lieu entre la terre et les enfers. (Plus d'info sur Wikipédia)
* Flafla - Mot d'origine inconnue aussi utilisé dans [cette photo]


À suivre...

2 Réactions jeudi 16 juillet 2009

La douce limite entre la politesse et l'hypocrisie est facilement franchissable. Tout comme celle de l'amour et de l'amitié, comme tout en fait. C'est en partie, ce qui rend la vie attrayante, car l'on peut manipuler les règles à volonté.

La différence est que, nous n'avons pas le droit au bouton [Reset]
En fait, je suis dans la recherche d'inspiration depuis quelques jours, juste assez pour me faire pondre un texte. Je pourrais utiliser le temps de merde qui nous fait entrave depuis deux, trois semaines.

Pour être franc, ce sont mes sentiments amoureux qui me font écrire de temps à autre. Si bien que je ne fais rien ces temps-ci à part bosser la semaine, plus vraiment de vie sociale.

Je suis partagé entre la peur d'aller vers une quelconque personne, une quidam, et pourtant je me fous royalement de mon aspect physique, mes cheveux sont la plus belle représentation de mon état: un laisser aller royal.

Peut-être que la prochaine histoire sera celle d'un homme dans une chambre blanche, la nuit. Par la fenêtre il peut voir les buldings éclairés. Tandis que devant lui, se trouve une porte, où il est inscrit en lettres d'or: Les Limbes